Take Caire

Publié le par Run

Hélas, on ne peut que survoler une ville de 10M d’habitants en y restant que 24h. Mais c’est la vie des explorateurs que d’explorer pour mieux y revenir. J’ai déambulé avec trois lieux à voir en espérant pouvoir les voir, inchaaaaallah. Les pyramides de Gizeh, la Place Tahrir et le Musée égyptien. Au final, seul ce dernier n’a pas été fait.

1. Sur le frontispice de cette maison du delta est écrit Mashallah qui signifie "que quelque chose de bien est arrivé", en l'occurence cette maison; les architectes devraient mettre ça sur toutes leur réalisations 2. Le Nil, encore et toujours, si large, si apaisant, le fleuve nourricier de tout un pays ; là, un couple de pêcheurs qui gagnent leur pain à la force de la râme 3. Le pont Kasr El Nil, dans l'axe de la place Tahrir auCaire; c'est le pont où tous se retrouvent, jeunes comme vieux; ils se font prendre en photo sur le pont; des photographes amateurs vendent les photos pour 20 livres (80cts €)
1. Sur le frontispice de cette maison du delta est écrit Mashallah qui signifie "que quelque chose de bien est arrivé", en l'occurence cette maison; les architectes devraient mettre ça sur toutes leur réalisations 2. Le Nil, encore et toujours, si large, si apaisant, le fleuve nourricier de tout un pays ; là, un couple de pêcheurs qui gagnent leur pain à la force de la râme 3. Le pont Kasr El Nil, dans l'axe de la place Tahrir auCaire; c'est le pont où tous se retrouvent, jeunes comme vieux; ils se font prendre en photo sur le pont; des photographes amateurs vendent les photos pour 20 livres (80cts €)
1. Sur le frontispice de cette maison du delta est écrit Mashallah qui signifie "que quelque chose de bien est arrivé", en l'occurence cette maison; les architectes devraient mettre ça sur toutes leur réalisations 2. Le Nil, encore et toujours, si large, si apaisant, le fleuve nourricier de tout un pays ; là, un couple de pêcheurs qui gagnent leur pain à la force de la râme 3. Le pont Kasr El Nil, dans l'axe de la place Tahrir auCaire; c'est le pont où tous se retrouvent, jeunes comme vieux; ils se font prendre en photo sur le pont; des photographes amateurs vendent les photos pour 20 livres (80cts €)

1. Sur le frontispice de cette maison du delta est écrit Mashallah qui signifie "que quelque chose de bien est arrivé", en l'occurence cette maison; les architectes devraient mettre ça sur toutes leur réalisations 2. Le Nil, encore et toujours, si large, si apaisant, le fleuve nourricier de tout un pays ; là, un couple de pêcheurs qui gagnent leur pain à la force de la râme 3. Le pont Kasr El Nil, dans l'axe de la place Tahrir auCaire; c'est le pont où tous se retrouvent, jeunes comme vieux; ils se font prendre en photo sur le pont; des photographes amateurs vendent les photos pour 20 livres (80cts €)

A la nuit tombée, il faut sortir dans le Caire et presque se perdre, même si le risque est de ne plus retrouver sa route vers l'hôtel. Mais vous avez l'image. On s'engouffre Place Bolivar, direction le quartier Al Gamaleya, son bazar et la grande mosquée Al Haznar. Le gps indique 35mn. Yallah. On a fait l'AR à pied, car franchement c'est plus rapide qu'en taxi. Sinon, le taxi est la meilleure option pour le Caire. Tout est en arabe, donc métro et bus sont à éviter, sauf si on a un temps illimité de retraité. Autre particularité de cette ville, c'est le sentiment de sécurité (valable dans le nord du delta aussi). La pression policière/militaire n'y est pas pour rien, mais en tant que visiteur, j'avoue que ça soulage de sentir ça. J'ai toujours senti de la bienveillance dans le regard des gens. Même le "Mr pipi" aux toilettes m'a souri, m'a dit à bientôt, et pourtant il a pas le taf le plus valorisant du monde. L'étranger que je suis est le bienvenu, on me serre la main et on me souhaite la bienvenue partout. Cela fait du bien.

4. Immeuble de la place Tahrir qui dévoile la splendeur passée de cette ville et de ce pays qui a plongé économiquement de façon progressive depuis 56 ans, date de la guerre des 6 jours perdue contre Israël; on a d'ailleurs rencontré un soldat de l'époque en bord de route, c'est l'une des premières choses qu'il nous ait dites...5. Une des statues du jardin public Al Horreya; s'acquitter de 10EGP (40cts €) pour entrer; une honte, vu le peu de lieu de calme dans cette ville. 6. C'est aussi un jardin où 99% des femmes sont voilées et une majorité intégralement, comme celle-ci prise en photo par son mari; l'avantage c'est que sur les photos il ne voit pas sa femme vieillir
4. Immeuble de la place Tahrir qui dévoile la splendeur passée de cette ville et de ce pays qui a plongé économiquement de façon progressive depuis 56 ans, date de la guerre des 6 jours perdue contre Israël; on a d'ailleurs rencontré un soldat de l'époque en bord de route, c'est l'une des premières choses qu'il nous ait dites...5. Une des statues du jardin public Al Horreya; s'acquitter de 10EGP (40cts €) pour entrer; une honte, vu le peu de lieu de calme dans cette ville. 6. C'est aussi un jardin où 99% des femmes sont voilées et une majorité intégralement, comme celle-ci prise en photo par son mari; l'avantage c'est que sur les photos il ne voit pas sa femme vieillir
4. Immeuble de la place Tahrir qui dévoile la splendeur passée de cette ville et de ce pays qui a plongé économiquement de façon progressive depuis 56 ans, date de la guerre des 6 jours perdue contre Israël; on a d'ailleurs rencontré un soldat de l'époque en bord de route, c'est l'une des premières choses qu'il nous ait dites...5. Une des statues du jardin public Al Horreya; s'acquitter de 10EGP (40cts €) pour entrer; une honte, vu le peu de lieu de calme dans cette ville. 6. C'est aussi un jardin où 99% des femmes sont voilées et une majorité intégralement, comme celle-ci prise en photo par son mari; l'avantage c'est que sur les photos il ne voit pas sa femme vieillir

4. Immeuble de la place Tahrir qui dévoile la splendeur passée de cette ville et de ce pays qui a plongé économiquement de façon progressive depuis 56 ans, date de la guerre des 6 jours perdue contre Israël; on a d'ailleurs rencontré un soldat de l'époque en bord de route, c'est l'une des premières choses qu'il nous ait dites...5. Une des statues du jardin public Al Horreya; s'acquitter de 10EGP (40cts €) pour entrer; une honte, vu le peu de lieu de calme dans cette ville. 6. C'est aussi un jardin où 99% des femmes sont voilées et une majorité intégralement, comme celle-ci prise en photo par son mari; l'avantage c'est que sur les photos il ne voit pas sa femme vieillir

Le bruit ne désemplit pas, on croise des motos à 4 passagers, des scooters avec des femmes assises en amazone à l'arrière, des gamins sur les genoux de leur père au volant. Au fait, jamais de casque en deux roues bien sur, ce serait péché. Personne ne met les ceintures non plus, on voit des berlines avec 8 personnes dedans, et bien sur jamais vu de sièges autos avec les gamins. Au fait la nuit, les voitures ne mettent pas les feux de croisement et roulent en veilleuse, pour ne pas gêner le conducteur de devant. Au final, pas vu un seul accident, ni grave ni un frottement de parechoc, en 5 jours et 1200km parcourus. On peut donc parler d'adaptation aux conditions extrêmes. Pour traverser une rue, c'est énorme. Comme il n'y a pas de feux, on traverse n'importe où, n'importe quand, et comme par magie, les voitures ralentissent. Bizarre la 1ère fois, puis on s'y fait, même sur les avenues ou les grandes place. Mais à ne pas reproduire Place de l'étoile, car ça ne marche qu'en Egypte. Après avoir survécu au trafic, on arrive au bar Oum Kalsoum, un bar qui célèbre la plus grande chanteuse égyptienne (j'avoue qu'elle devance Dalida sur ce coup), au timbre si particluier. Je vous invite à aller l'écouter sur le net, certains morceaux durent plus de 40mn, et faisait un concert avec 3 morceaux. On dit que c'était la 4ème pyramide d'Egypte. Ce bar est quiché dans une ruelle aux airs du grand bazaar d'Istanbul dans le quartier Khan Khalili. Des loupiotes partout, un thé et son brin de menthe sur la table, la musique de la diva résonne dans le café. On y est, le coeur du Caire est là.

7. Le réconfort du soir 8. Le café de la diva
7. Le réconfort du soir 8. Le café de la diva

7. Le réconfort du soir 8. Le café de la diva

Comme le thé se boit sans modération, on passe à un autre café à 100m, le fameux El Fishawi, le café des miroirs, qui date de 1797 soit l'époque de Napoléon, et la légende dit qu'il n'aurait jamais fermé ses portes. On arrive, on nous trouve vite une place, c'est exigüe, et là j'entre dans un film. le café fait 20m de long. Soudain j'entends une darbuka et un oud qui jouent, ça chante, ça tape dans les mains. Le ventilo du plafonnier dissémine les good vibrations. Des femmes youyoutent, des vendeurs ambulants se fraient un passage. Le café Fishawi entre en résonance, moi aussi. Il me reste 24h à vivre au Caire, mais à ce rythme ce sera comme y passer 1 mois. Valparaiso tu te souviens?

So far, so good

9. La photo est pas terrible, mais le café El Fishawi est en travaux et peu de recul 10. Le type porte 5kgs de livres, passe entre les tables, pour les vendre, hallucinant, ça m'étonnerait que ce soit des flores, même si on est dans un café 11. 3ème et dernier café, trouvé au hasard autour de la place Bolivar, on achète son kebab chez un voisin, on s'installe dans la rue, comme des dizaines de jeunes cairotes, et on commande une chicha menthe; le temps est suspendu.
9. La photo est pas terrible, mais le café El Fishawi est en travaux et peu de recul 10. Le type porte 5kgs de livres, passe entre les tables, pour les vendre, hallucinant, ça m'étonnerait que ce soit des flores, même si on est dans un café 11. 3ème et dernier café, trouvé au hasard autour de la place Bolivar, on achète son kebab chez un voisin, on s'installe dans la rue, comme des dizaines de jeunes cairotes, et on commande une chicha menthe; le temps est suspendu.
9. La photo est pas terrible, mais le café El Fishawi est en travaux et peu de recul 10. Le type porte 5kgs de livres, passe entre les tables, pour les vendre, hallucinant, ça m'étonnerait que ce soit des flores, même si on est dans un café 11. 3ème et dernier café, trouvé au hasard autour de la place Bolivar, on achète son kebab chez un voisin, on s'installe dans la rue, comme des dizaines de jeunes cairotes, et on commande une chicha menthe; le temps est suspendu.

9. La photo est pas terrible, mais le café El Fishawi est en travaux et peu de recul 10. Le type porte 5kgs de livres, passe entre les tables, pour les vendre, hallucinant, ça m'étonnerait que ce soit des flores, même si on est dans un café 11. 3ème et dernier café, trouvé au hasard autour de la place Bolivar, on achète son kebab chez un voisin, on s'installe dans la rue, comme des dizaines de jeunes cairotes, et on commande une chicha menthe; le temps est suspendu.

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>