3. Dans les docks du quartier Citadelle, deux rues emblématiques. Le Cô Pinard était le Tambour Major durant 30 ans, c'est lui qui menait la bande jusqu'à la place Jean Bart. Personnage respecté de tous il était le maître d'orchestre de toute la clique; il s'est arrêté en 1988. Depuis à chaque fin de rigodon, il est chanté juste avant l'hymne à Jean Bart. C'est le moment où les carnavaleux mettent un genou à terre pour chanter :

 

Salut à Cô-Pinard, salut à ta mémoire

Là-haut, tout près d'Jean Bart, c'est ta gloire,

Tant d'années à nous guider, tant de masques à aimer

A c't'heure nous voilà tous en pleurs.

6. Quand le bus est là, les carnavaleux sont bien contents de s'agripper à une barre pour tenir debout. Bonne nuit. Là s'arrête mon épopée carnavaleuse de Flandre, à présent un repos bien mérité m'attend, non sans vous livrer la réponse à ma question. Le maire Vergriete ne rime pas avec rillettes (bien tenté Julie), mais avec frite, car ici on dit Vergrite (c'était un piège). Pour ça que de grandes frites bleues sont lancées, entre 10 harengs, et que gagne le gagnant? La chance l'an prochain de lui-même venir lancer du hareng depuis le balcon.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

So far, so good