Mon oeil comme guide #4
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1. Le soleil donne la même couleur aux gens et permet au linge de sècher plus vite
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2. Tous les pays souffrent d'un fléau: la violence faite aux femmes, et les assassinats qui se produisent tous les deux jours, ici en espagne, en France, et en Italie (voir à ce sujet, le très beau film "C'è ancora domani"). Sur ce mur de Buenavista Norte, aux abord du Parc Teno, il y a cette fresque pour alerter, et ces deux papis qui discutent...de leurs femmes, filles, cousines...?
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3. Me voilà dans le parc rural de Teno, tout en courbes, comme cette route qui descend vers Masca depuis le col Cherfe, une route XXL en terme de vue, qualité de bitume, mais pas vraiment de serenité, car la route est étroite, et pour se croiser (ouyououille), mais bon on gère. Ici aussi, plein de sentiers partout pour sortir des lieux occupés par le monde
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4. Playa de Santiago au village Los Gigantes, une plage de galets noirs; j'ai tenté un bain, car c'était un peu mon ambition comme loisir du soir, et puis au bout de 30m je suis tombé sur une bouteille plastique et suis rentré me sécher de suite; Cela ne rebute pas tout le monde, notamment tous les russes qui arpentent plages et rues, à croire que Poutine a annexé Les Canaries. Interessant de voir que le peuple d'un pays en guerre ouverte continue de voyager, dépenser, pendant que leurs enfants meurent au front. Mais cela vaut aussi pour les agressés (les ukrainiens), car j'ai croisé sur la route un Porsche Cayenne aux plaques ukrainiennes avec une famille dedans. Tous ces gens sont ils à blamer de fuir leur pays en guerre? Ceux là ont des sous, visiblement, sûrement plus facile de fuir..
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5. L'attraction du sud de Tenerife, ce n'est vraiment pas le parc, mais Los Gigantes, cette châine de falaises tombant dans l'océan; la photo parait idyllique, certes le lieu est joli, mais sachez qu'à droite de ces falaises commencent des amoncellements d'hôtels les uns sur les autres, creusés sur des flancs de collines dénaturés. Tout vit au rythme des avions qui arrivent.
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6. Dernière soirée au sud de Tenerife, dans ce coin des Canaries (il y en a sûrement d'autres) où ça pue le tourisme de masse, à un point que vous n'imaginez même pas ; On trouve cela sur la Costa brava espagnole, au sud de Chypre, etc. La nuit tout est remis à zéro, les touristes sont au resto de calamars, ou dans leur chambre car les enfants dorment, les rues se désertifient, et moi je sors. J'ai trouvé cette ruelle en bord d'océan, j'écoute un podcast, et je me dis que j'étais bien dans les montagnes de Gomera. Ce qui est important c'est de savoir que cela existe pour ne pas y retourner. Hier, le vainqueur fut Gilou (une première), il méritera donc son cadeau. La question était facile, et les réponses poétiques m'ont bien fait rire. La rapidité fut la clé du succès. Le voyage se termine sur cette note positive. A bientôt pour de nouvelles aventures.
So far, so good