Problème à tiques
La Grèce, ce n’est pas que des plages, des amphithéâtres et des temples divins, c'est aussi un arrière-pays, moins touristique. Ici ce n'est pas l'Attique mais une province du nord, près de la frontière bulgare. Ici c'est une région à part: la terre des Pomaks. Ce sont des migrants turcs ancestraux qui vivent un peu en autonomie. Ils parlent le pomaki, un mélange de turc, bulgare et grec. Ce sont des slaves musulmans montagnards (un peu comme les Kurdes), pour s'en convaincre, suffit de regarder leurs femmes. C'est un peuple paysan d'environ 50000 personnes. Le jeune fermier Orhan, chez qui on atterri, lorsqu’il a besoin d’un prêt pour acheter ses vaches, se fait prêter par un villageois plus riche. Tout comme Orhan peut véhiculer un autre villageois qui n’aurait pas de voitures. C’est la micro-économie au coeur de l’Europe. Le pomak n'engraisse pas les banques.
1. Une mosquée émerge du paysage; ça ressemble à la Turquie mais on est en Thrace. Il fut un temps où la religion était inscrite sur la carte d’identité. Depuis les protestations des années 2010, ceci a été aboli. La religion dominante étant catholique orthodoxe, il était obligatoire d’en faire partie pour être enseignant ou exercer des fonctions politiques.Un slogan dit « ni dieux ni religions ». En Grèce faire fî des dieux, ce serait s’attirer les foudres de Zeus et de Vulcain réunis. Alors prenons comme positif ce camouflet sur l’inscription de sa religion sur documents officiels. 2. Voilà un vieux poste frontière opérationnel jusqu'en 1990, rendant cette zone "sous surveillance" 3. La Pomacie c'est ici
4. Un frigo qui ne marche plus à quoi peut-il servir? à abreuvoir à bétail, pensez-y 6. Tiques affamés 7. Orhan et son fils, et mon collègue fan de tiques au milieu; il faut savor qu'ohran, sous ces aspects de buveur de bière bavarois a travaillé dans les chantiers navals de Nantes, et a même repeint la tour Eiffel en 2009