Il règne dans les deux villes principales de Tenerife, Santa Cruz et San Cristobal de la Laguna une certaine douceur de vivre, la vida dulce à la canarienne. Déjà, l’architecture espagnole, avec ses petites rues piétonnes, ses terrasses de café, cette langue chantante avec des sonorités R dans chaque mot. Bizarrement pas tant de touristes en cette mi-avril. Les locaux investissent donc les terrasses, et parfois difficile de trouver une place pour juste boire una caña (une bière).

Comme évoqué vendredi, le feu a sévi sur le parc national du Teide, et les stigmates sont flagrants. Depuis 8 mois, la nature reprend ses droits. Certains arrivent à repartir de la base, d'autres le long du tronc. Mais la route va être longue. J'ai trouvé des surfaces entières brûlées où poussait mon arbre Faya. Forcément toute la faune associée est morte avec. C'est triste. Ainsi, cela me fait un peu rire jaune quand je vois le logo "Tourist go home" collé sur des panneaux d'infos, quand on pense que les incendiaires des forêts ne peuvent être que des locaux. Qui fait donc le plus de mal aux Canaries?

So far, so good