Mon oeil comme guide #2
/image%2F0852577%2F20211110%2Fob_05861b_img-6130.jpeg)
1. Les cactus entrent dans la nuit par leur côté obscur
/image%2F0852577%2F20211111%2Fob_4543ae_img-6009-2.jpeg)
2. L’agriculture est une religion ici. Cela est d’ailleurs aussi simple que de croire en un Dieu; tu fais un trou dans cette terre noire issue d’un volcanisme millénaire, t’ajoutes la graine, et hop ça pousse. En deux ans, un clémentinier donne déjà dix kilos. Il est 8h du matin, et cet homme à la béquille apposée comme piquet, gratte la terre, il doit être dans sa 80aine, la pluie est annoncée, forte même, et il sait surement que durant deux jours il devra rester enfermé à regarder la tv.
/image%2F0852577%2F20211111%2Fob_51fce0_img-6090.jpeg)
3. Aussi belle que soit Pantelleria, tout comme la Sicile, c'est une terre de No-Vax, ces irréductibles qui pour X raisons refusent la vaccination anti Covid. Le masque restant obligatoire dans toute l'Italie, on croise des lieux publics sur l'île où entrer sans masque n'est pas un problème. Mon but ici n'étant pas d'exprimer mon opposition à ces inconscients, mais à vous raconter un peu la bêtise poussée à l'extrême, comme cette femme au sud de Rome qui allait voir son docteur pour sa 1ère dose. Ce dernier lui demande de relever sa manche pour insérer la seringue. C'est alors qu'à sa grande surprise, il fait face à une peau qui ressemblait peu à celle de cette dame. Et pour cause, elle avait grossièrement posé sur son épaule un blanc de poulet dans lequel elle espérait que le Doc y insérât sa seringue sans une quelconque hésitation. Au final, elle n'échappa pas à l'injection, et repartit avec une bonne dose de ridicule qui heureusement ne tue pas.
/image%2F0852577%2F20211111%2Fob_a5f21c_img-6193.jpeg)
4. Ici c’est l’aéroport de Palermo; pas mal de vols hors du pays, récemment rénové, et surtout récemment équipé d’un train qui mène au centre de Palermo pour seulement 5,90€, bien moins cher que toutes les autres option qui s’affichent partout (bus tout confort et taxi). Bref, quand on descend au sous sol pour prendre ce train, on trouve deux machines automatiques vendeuses de billets, vers lesquelles tout naturellement on se dirige, quand soudain une voix puissante, bien que nasillarde, vous interpelle, c’est le vendeur de billets en main propre. L’homme semble âgé, courbé par le poids des trains qu’il a vu passer. Les prix sont les mêmes. Je me suis interrogé sur la raison de faire venir à lui les clients. Il pourrait rester peinard à regarder les aiguilles tourner, d’autant qu’au final il y a une queue devant sa guérite, et nada devant les deux distributeurs. Puis, comme explication, je me suis dit que cet homme a peut être besoin que son poste montre sa pertinence, à une hiérarchie pour qui deux distributeurs couteraient bien moins chers. Ainsi, en fin de journée, celui qui a vendu le plus de billets c’est lui.
/image%2F0852577%2F20211111%2Fob_eb39d4_img-6200.jpeg)
5. Scène de rue presque banale à Palermo : un homme explique, plein de convictions, à un autre ce qui est écrit dans la Bible
/image%2F0852577%2F20211111%2Fob_7590ca_img-6115.jpeg)
6. Orage sur la Tunisie. Je vous quitte sur ce dernier cliché d'un voyage où la météo aura été capricieuse. Ne nous plaignons pas, nous avions un toit.
So far, so good