Mon oeil comme guide #3
1. une Turquie jeune voilée simplement se mèle à une Turquie complètement obscure de fantômes, et au milieu déambule une Turquie ouverte et libre de tout impact religieux; ce contraste est difficile à vivre. Pour connaître toute l'Anatolie orientale, je peux dire que là bas seuls les fantômes existent et c'est glaçant
2. Une vie de labeur inscrite sur son visage qui dévisage le Bosphore qu'il doit connaître par coeur, et cette Turquie d'Erdoğan, au pouvoir despote depuis 10 ans qui radicalise une Turquie qui chaque jour perd un peu plus sa démocratie et sa liberté mise en place par Ataturk que l'on célèbre en filigrane cette semaine
3. Les mariés abondent dans le quartier de Galata car ici on est en Europe occidentale; dans ce quartier fut construit un escalier en hélice d'ADN par la famille Camondo, une famille sépharade de financiers et philanthropes qui émigrèrent d'Italie à Istanbul vers 1800; son représentant le plus connu, le comte Abraham Camondo fut connu comme le Rothschild de l'orient. Et comme la richesse attire la richesse, c'est aussi dans ec quartier qu'on trouve le fameux San Sebastian qui coûte un bras
4. Ici c'est Uskudar, en Asie, la place s'ouvre sur le Bosphore, les gens déambulent, et ce patriarche contemple une Turquie en mutation, un monde moderne qui peut être lui écchappe
6. Lui c'est un champion olympique au sourire en coin, il manie la farine, la pâte et la garniture comme personne; la barrière de la langue est le seul obstacle entre nous, pour le reste on partage les mêmes valeurs de l'amour du blé dur. C'est la fin du voyage, à bientôt pour de nouvelles aventures.
So far, so good