Cartes d'identités

ll y a ceux qui disent que la destination est le plus important, d'autres que c'est le chemin pour y arriver qui est le plus important et non l'objectif final, et puis les derniers comme moi qui affirment que le plus important n'est ni l'un ni l'autre, mais de revenir heureux mas surtout entier. Et pour appuyer mon propos, je prendrai l'exemple de ces montagnards qui ont vaincu l'Everest ou même un sommet moins haut, et qui durant la descente ont fait une chute qui brisa le rêve. Moi, je suis plus modeste, je pars au Portugal en arpentant l'Espagne du nord et du centre, et comme je compte revenir entier et heureux pour vous faire gouter les spécialités locales, je vais vous montrer les régions d'où elles proviennent

Voilà pour le chemin, car ma destination c'est l'Espagne et ses plateaux arides, puis le Portugal et ses vallées fertiles. Je pose mes premières valises à Pamplona, capitale de la Navarra (bien prononcer les deux RR). Si il y a un pays qui a des identités fortes qui les revendiquent, c'est bien l'Espagne, avec la Catalogne, le Pays Basque, la Navarre et la Galice Tous les panneaux des routes, ou des commerces en ville sont dans les deux langues : castillan et la langue de la région; me voilà à Pampelune, connue pour sa fête annuelle de début juillet avec ses taureaux qui courent dans les rues Ce sont 3 millions de visiteurs chaque année durant une semaine, ce qui fait de cette fête de la San Fermin la 3ème au monde après le carnaval de Rio et la mythique Oktoberfeist de Munich.

En ce mois de novembre, la ville est quasi vide; ll fait froid, humide, bref je ne m'éternise pas. Il est dit partout qu'il n'y a pas de décalage horaire avec l'Espagne, mais c'est une erreur, car il y a facile 2h de plus ici. En effet, on déjeune vers 14-15h, et on dîne vers 22h. Je vais donc devoir m'y habituer, mais il y a plus dure comme adaptation.

So far, so good