Le vieil homme et ta mère

On va pas se mentir ici, sachez que je pense n’avoir lu aucun livre d’Ernest Hemingway, bien qu’il ait eu les prix Pulitzer et Nobel en 1953 et 54. Rien que ça. Le doute m’habite cependant car l’Adieu aux Armes me laisse un léger souvenir de mes années lycée. A vérifier donc. Ernest H. a été journaliste, correspondant de guerre (1ere et 2ème, et d’Espagne) écrivain (Le soleil se lève aussi, Les neiges du Kilimandjaro, Pour qui sonne le glas, etc-on connait surtout ces titres car adaptés au cinéma), pêcheur au large, marié à quatre femmes, et reconnu performant dans tous ces domaines. Sa fin de vie fut moins reluisante, puisqu’hypertendu, bipolaire, diabétique, aveugle, atteint d’une cirrhose et d’un début d’alzheimer, et d’hémochromatose, une maladie génétique, il décida de se suicider en 1961 à l’age précoce de 61 ans. Le gars n'était pas si vaillant et combattif que ça au final...

Bref, Ernest fut un grand voyageur depuis la Chine, Italie, Espagne, l’Afrique et La Havane et Paris où il vécut d’ailleurs. Il habitait le quartier latin, rue du Cardinal Lemoine, et fréquentait cette jolie librairie, qui existe encore face à Notre Dame, Shakespeare et Company. C’est en 1940, qu’il se marie avec sa 2nde épouse Pauline à la mairie du 14ème, dingue non? C’est à deux pas de là où j’ai grandi. Peut-être est-il allé manger des glaces chez Berthillon aussi? Aurais-je un destin lié avec celui d’Ernest? Grand voyageur, parisien et émerveillé par Key West.

Bref, Ernest fut un grand voyageur depuis la Chine, Italie, Espagne, l’Afrique et La Havane et Paris où il vécut d’ailleurs. Il habitait le quartier latin, rue du Cardinal Lemoine, et fréquentait cette jolie librairie, qui existe encore face à Notre Dame, Shakespeare et Company. C’est en 1940, qu’il se marie avec sa 2nde épouse Pauline à la mairie du 14ème, dingue non? C’est à deux pas de là où j’ai grandi. Peut-être est-il allé manger des glaces chez Berthillon aussi? Aurais-je un destin lié avec celui d’Ernest? Grand voyageur, parisien et émerveillé par Key West. Me reste encore à aller à quatre mariages...

Key West était son havre de paix. Jolie bâtisse au style colonial dans le vieux Key West qui se visite, et qui vaut le détour. Outre les pièces, les meubles centenaires, les objets personnels, cette maison donne envie d’y habiter. Il y a des ventilos en plafonnier dedans et dehors sur les terrasses. Le jardin est luxuriant comme peut l’être un jardin dans les Keys, palmiers, arbre du voyageur, sea grapes (on utilisait ses feuilles rigides soit comme dessous de plat, soit comme carte postale, étonnant non?). Face à la maison, un phare qui se visite aussi. Seul bémol, pour moi bien sûr, la surabondance de chats. Ernest les adorait et avait hérité d’un chat à six doigts (polydactyles), qui en enfanta d'autres au fil des décennies. Actuellement on compte 60 chats dans la propriété, dont la moitié multidigités (ce mot existe t-il?).