2019, l'année des parasites
En 1984, c'était l'année des méduses, en 2019 c'est celle des parasites. Tout d'abord avec la Palme d'or à Cannes pour l'excellent film du sud-coréen Bong Joon-ho, que je vous invite à aller voir en salle, plutôt que sur votre écran, car on en prend plein la vue. Je suis à Perugia, en Ombrie, pour la première fois, au centre de l'Italie, pour le congrès international des insectes parasitoïdes. Ceux-là mêmes qui attaquent d'autres insectes pour assurer leur survie, ou plutôt celle de leur descendance. Comptez 10h de route depuis Montpellier, mais beaucoup de mes collègues ont pris soit le train soit l'avion jusqu'à Florence. A quatre, on a préféré la voiture.
Cette ville vieille, de 165000 âmes, et de plus de 2300 ans, est un petit joyau au milieu de la chaîne montagneuse des Appenins. Ici c'est une terre qui tremble, et vous vous rappelez peut être du gros tremblement arrivé en octobre 2016 dans les Marches et l'Ombrie, détruisant le centre ville de Casteluccio. Cette semaine le congrès de 150 personnes de tous les pays du monde, a lieu dans le couvent San Domenico qui domine la ville pleine de dénivellée. La basilique du même nom et son cloître date de 1304 durant l'époque des Dominicains. On y reviendra.
Ici, c'est l'une des plus vieilles universités d'Europe, et malgré son centre médiéval touristique, elle est moins attractive que ses voisines toscanes, comme Pise ou Florence. Pour y arriver on passe le long du très grand et imposant lac de Trasimeno. J'ai présenté mes travaux en ce 1er jour de conférence, et je suis donc libre dans ma tête pour aller faire de petits trésors photographiques. Restez connectés, je pense que ça va envoyer du lourd, enfin si vous aimez les vieilles pierres.
So far, so good