Rhum baba
Entre deux moissons, au cœur de l'hiver parisien, au temps des culottes courtes, ma mémé Marie me préparait de façon immuable un baba au rhum sur lequel je soufflais mes bougies. Mais un jour son dernier souffle a éteint ma dernière bougie. Son baba me manque chaque 23 janvier. Alors je tente, année après année, des stratagèmes pour raccourcir mes culottes et faire apparaitre un baba à couper le souffle. En 2014, j'ai proposé le défi à Jacinta, ma proprio, qui l'a relevé avec brio...che.
1er rhum baba de Jacinta, avec pas assez de...et un peu trop de..., mais surtout fait avec beaucoup de gentillesse.
La fête fut belle, des voisins, des collègues, une compet de chemise à fleurs, quelques cadavres, dont un champagne pour épater la galerie. On a bien ri. Jacinta m'a cuisiné un bon repas, avec de la ratatouille et des pièces de veau kiwi à la braise. J'avais lancé la bataille une semaine plus tôt avec des beignets de crevettes et un bœuf bourguignon pour son Birthday. J'avais passé la Saint Sylvestre tout seul, mais là il y avait 11 larrons improbables autour de moi, et c'était très chouette.
So far, so good.
1. Simon, Craig (le mari de la patronne) and Me on the deck 2. On a bu en vin, sans faim
En haut à Gauche: Raviv, Jeff, Lynley, Simon, Flore, Me Jacinta; En bas à GAuche: Ronny, Anny, Julia, Craig (photo prise par Milo, 7 ans)