Palermythique
Palermo n'a pas sur moi l'enivrement que j'ai pu ressentir en entrant dans Perugia, Sienna, Padova ou Venezia, mais cela reste quand même intense. Je pense qu'après la pandémie on apprécie tout ce qu'on voit et qui nous était interdit. Déambuler dans les rues au hasard, s'arrêter dans un bar juste pour un espresso, manger une glace à trois parfums, comme citron, banane et stracciatella. Palermo ressemble au Cap, une cité de bord de mer surplombée par des montagnes hautes, très hautes qui plongent dans cette mer, un port de plaisance et de pêche. Dans la capitale de la Sicile avec 1M d'habitants en comptant la banlieue, on aime la douceur. Quand il fait très froid ici, il ne fait que zéro, c'est pourquoi les agrumes s'y plaisent bien.
1. Façade craquelée sous les rayons du soleil sicilien et...2. linge tendu entre deux murs, image d'épinal du sud italien, mais toujours d'actualité
Sa position centrale dans la Méditerranée a attiré la convoitise de nombre de conquérants, comme les espagnols, les musulmans, les autrichiens, et même les normands. Il reste des vestiges de chacun à travers la ville.
3. Le plus grand théatre d'Italie, le Massimo 4. L'église Santa Maria dell'Ammiraglio (Sainte-Marie-de-l'Amiral), un savant mélange d'art byzantin, normand, et arabe, et le soir les enfants improvisent un match du calcio qui n'a pas encore repris 5. Ici on se retrouve non masqué et on parle de la covid
Plus qu'ailleurs en Italie, la Sicile a une cuisine unique et magique. Ce sont les italiens du continent qui le disent. La caponata, marinade fumée d'aubergines, le panino a la milza, une viande de veau marinée, les spaghettis au pesto de sardines...bref je crois que chaque jour va être un festival. On est partis pour 6 jours.
So far, so good