Balance ton transport
Ca commence comme une petite entreprise et puis ça finit avec les grands. C'est l'histoire du business d'hydravions dans le port de Vancouver qui débuta vers 1930. Un jeune gars qui n'en voulait en avait marre de transporter ses marchandises en bateau. Trop long. Il acheta le 1er seaplane, et hop le succès arriva pour finir en 1955 quand même la 3ème flotte d'avion du Canada.
L'intolérance face aux migrants n'est pas une affaire récente. Surement que lorsque les premiers Homo sapiens ont vu arriver les vieux Homo erectus, ils les ont vu d'un mauvais oeil et leur ont refusé l'entrée de la caverne. Comme ces erectus semblaient partisans du moindre effort (étude parue dans PlosOne cet été), ils n'ont pas cherché à aller voir plus loin pour s'abriter, et hop ils ont disparu il y a 300000 ans. C'est ballot et ça n'est pas optimiste pour l'avenir des corses. Bref, ici à Vancouver en 1915, on tenter de refouler l'étranger sans aucun scrupule, un peu comme nos chers présidents de l'UE refusent l'accostage de l'Aquarius. Un bateau, le Komagata Maru, en provenance d'Inde avec 276 anglais sikhs à son bord a subi le refus d'accoster. Ces passagers étaient pourtant anglais, et la couronne avait bonne presse dans tout la Canada pourtant (toujours d'ailleurs). Mais voilà, bien qu'anglais, ces sikhs avaient le turban haut et la peau basanée (sic). Deux mois de tractation et enfin ils mirent pied à terre. Pied de nez à l'histoire: à présent les asiatiques dominent dans la population locale avec 35%. Même si cela frappe l'oeil dans la rue, ça va de paire avec l'abondance de la cuisine asiat: sushis, noodles et ramens. Faut juste trouver le bon (le restaurant bien sur, pas le migrant).
So far, so good