Parakalo Parakalo
Mi-mars est généralement propice au voyage, finir l’hiver chez nous et entamer le bourgeonnement du printemps ailleurs. Cet ailleurs sera à la porte du Péloponèse : Athènes la Méditeranéenne. Athènes en hiver, c'est du quitte ou double, bon pas de bol pour les trois premiers jours ce sera sur du quitte, avec une dépression centrée sur les îles grecques qui amène sur Athènes, grâce à Zeus Dieu du ciel, et Hermès Dieu des vents, une pluie diluvienne sur la ville.
Idéal donc pour s'enfermer dans un bar et boire un café frappé en mangeant une moussaka et en révisant les mots de base de la langue grecque moderne, où le K est roi : Kalimera, Kalispera pour bonjour-bonsoir, Parakalo pour svp, et Efkharisto pour merci. Ecrits comme ça, ça se lit bien, mais dès qu'on passe à l'alphabet grec, ça se corse : Καλημέρα, Kαλημέρα, παρακαλώ, ευχαριστώ. En fait ainsi, ça rebute et déstabilise le latiniste 3ème langue que je suis, mais on connait toutes les lettres pour peu qu'on soit aller jusqu'au bac, puisque alpha, béta, gamma et les autres, on les a vus en maths. Allez, partons pour un flash back scolaire.
Il ne faut que 3h depuis Paris pour arriver ici, ensuite depuis l'aéroport à l'est d'Athènes, le métro bleu est direct pour le centre pour 10€. Reste ensuite à découvrir et déambuler. La ville est bien sur connue pour ses ruines, mais aussi pour son street art et sa cuisine à base de poissons, calamars, et plats à base de légumes. Mais avec ma gueule de métèque, de juif errant, de pâtre grec, nous en reparlerons.
So far, so good