Kathman-doux

Publié le par Run

On termine notre balade dans la tentaculaire KTM avec ses 1,5M d'habitants qui n'est pas non plus énorme, mais quand on la traverse on a vraiment l'impression de plus. Perchée à 1400m, elle est toute en longueur et englobe les villes de Patan et Bakhtatur, où nous irons aujourd'hui ensemble. Je ne vous ferai pas un reportage des plus beaux sites à visiter. Internet le fera mieux que moi avec "les dix choses à ne pas louper". Non, je vais survoler deux sites d'interet, mais surtout je vais continuer à m'attarder sur des scènes de la vie quotidienne, car seule la vie des gens comptent.

1. Dommage, il était fermé, car j'aurais bien discuter avec ce vendeur à l'humour vache 2. Le vélo mène a tout, même à l'improbable 3. Dire qu'on se fait chier avec des sacs alors que nos têtes ne servent à rien quand on va à la Biocoop
1. Dommage, il était fermé, car j'aurais bien discuter avec ce vendeur à l'humour vache 2. Le vélo mène a tout, même à l'improbable 3. Dire qu'on se fait chier avec des sacs alors que nos têtes ne servent à rien quand on va à la Biocoop
1. Dommage, il était fermé, car j'aurais bien discuter avec ce vendeur à l'humour vache 2. Le vélo mène a tout, même à l'improbable 3. Dire qu'on se fait chier avec des sacs alors que nos têtes ne servent à rien quand on va à la Biocoop

1. Dommage, il était fermé, car j'aurais bien discuter avec ce vendeur à l'humour vache 2. Le vélo mène a tout, même à l'improbable 3. Dire qu'on se fait chier avec des sacs alors que nos têtes ne servent à rien quand on va à la Biocoop

Avant je voyageais avec un gros Nikon au zoom 70-210, ça pesait un yak mort en bandoulière. Certes, je faisais de belles photos de loin, mais quand on le met devant son oeil, on ne passe plus du tout inaperçu. Mon Lumix GX8 est tout léger, super réactif à l'allumage, avec un mini zoom 24-64 idéal pour capter les gens et les ambiances. J'arrive à le glisser sous une chemise ouverte et à dégainer dans la seconde. J'adore. Ce voyage a été sublime pour ça. Et en marchant dans KTM, ce fût une sorte d'apothéose, car l'oeil est attiré à 360°, comme de passer de ces petits amis apprentis buddhas, à la porteuse d'eau, puis aux babouins du parc. La lumière varie beaucoup dans KTM, car les rues sont étroites, mais l'intensité des couleurs des costumes, des fruits et des décorations religieuses compensent largement cette difficulté.

4. T'as vu les fraises tagada? 5. Ici on ne rigole pas avec la ponctualité, plus vous êtes bien placés, plus vite vous arriverez au boulot à l'heure 6. Une Royal Enfield, le rêve de tout motard européen.
4. T'as vu les fraises tagada? 5. Ici on ne rigole pas avec la ponctualité, plus vous êtes bien placés, plus vite vous arriverez au boulot à l'heure 6. Une Royal Enfield, le rêve de tout motard européen.
4. T'as vu les fraises tagada? 5. Ici on ne rigole pas avec la ponctualité, plus vous êtes bien placés, plus vite vous arriverez au boulot à l'heure 6. Une Royal Enfield, le rêve de tout motard européen.

4. T'as vu les fraises tagada? 5. Ici on ne rigole pas avec la ponctualité, plus vous êtes bien placés, plus vite vous arriverez au boulot à l'heure 6. Une Royal Enfield, le rêve de tout motard européen.

A l'est de KTM, après être passé par le parc des funérailles, vu hier, on entre dans la grosse zone touristique (payante à 8€, ce qui parait cher, mais ça aide à reconstruire les lieux) de la place Durbar, sise à Patan. C'est là qu'on a vu le plus de touristes. Le lieu est beau, avec des bâtiments aux ornementations extérieures toutes gravées dans le bois avec une minutie déconcertante. C'est un assemblage de temples de toutes tailles, les plus vieux datant de 1560. Les tremblements de terre d'avril et mai 2015 ont fait pas mal de dégâts sur les structures à Durbar. Mais surtout avec 7,9 de magnitude, ce sont plus de 9000 personnes mortes sous les décombres et sous les avalanches entre Népal, Tibet et Inde. Une avalanche à l'Everest a tué 12 sherpas et des touristes. Quand on parle avec les locaux, le sujet du tremblement est encore très preignant, on sent bien l'avant et l'après.

7. Lipsick polychrome 8. Temples à pagodes de Durbar 9. Je ne donne pas cher de la durée de vie de ce bouc 10. Petit autel à offrandes en tout genre, fleurs, riz, encens.
7. Lipsick polychrome 8. Temples à pagodes de Durbar 9. Je ne donne pas cher de la durée de vie de ce bouc 10. Petit autel à offrandes en tout genre, fleurs, riz, encens.
7. Lipsick polychrome 8. Temples à pagodes de Durbar 9. Je ne donne pas cher de la durée de vie de ce bouc 10. Petit autel à offrandes en tout genre, fleurs, riz, encens.
7. Lipsick polychrome 8. Temples à pagodes de Durbar 9. Je ne donne pas cher de la durée de vie de ce bouc 10. Petit autel à offrandes en tout genre, fleurs, riz, encens.

7. Lipsick polychrome 8. Temples à pagodes de Durbar 9. Je ne donne pas cher de la durée de vie de ce bouc 10. Petit autel à offrandes en tout genre, fleurs, riz, encens.

Le deuxième gros hotspot touristique de KTM est Bhaktapur qui sonne comme une injure de cours de récré, mais qui est tout simplement la capitale culturelle du Népal datant du 8ème s. Il nous a fallu 45mn pour y accéder en van. C'est à l'opposé de Patan, vers l'est. J'avais proposé le bus public, mais bon ça prend 2h. Là aussi, il y a un droit d'entrée. Bhaktapur est une ville musée avec des maisons et des temples partout. Tout est en bois sculpté. Il y a un certain cachet. En ce début novembre en semaine, pas trop de monde, mais j'imagine le flot de touristes dans les ruelles en pleine saison. Ce que l'on voit en premier c'est la place Durbar (inscrit au Patrimoine de l'Unesco), avec la grande cloche des chiens qui aboient (titre bien à propos). Attention, c'est aussi la place Durbar, comme à Patan, mais là on est à Bhaktapur, donc ne pas se tromper en demandant au taxi. Puis viennent la place Taumadhi avec ses temples à toits surplombants, et enfin la place de la poterie (un peu un piège à touristes avec le four qui chauffe en permanence). On a déambulé de façon paisible, sans trop de pression d'achat, mais on sentait que des guides locaux pestaient un peu de voir Yangji avec nous, et donc à leur place.

11. Rien ne vaut un bon toit en tuiles chaudes pour faire sécher ses haricots, et en plus, sa femme ne vient pas le faire chier pour aller faire les courses; il faut juste avoir le pied montagnard 12. Arrivée à Bhaktapur 13. Une déesse toujours prête à donner un petit coup de main 14. Cour intérieure des temples, faite de sculpures en fer, de bois et de briques.
11. Rien ne vaut un bon toit en tuiles chaudes pour faire sécher ses haricots, et en plus, sa femme ne vient pas le faire chier pour aller faire les courses; il faut juste avoir le pied montagnard 12. Arrivée à Bhaktapur 13. Une déesse toujours prête à donner un petit coup de main 14. Cour intérieure des temples, faite de sculpures en fer, de bois et de briques.
11. Rien ne vaut un bon toit en tuiles chaudes pour faire sécher ses haricots, et en plus, sa femme ne vient pas le faire chier pour aller faire les courses; il faut juste avoir le pied montagnard 12. Arrivée à Bhaktapur 13. Une déesse toujours prête à donner un petit coup de main 14. Cour intérieure des temples, faite de sculpures en fer, de bois et de briques.
11. Rien ne vaut un bon toit en tuiles chaudes pour faire sécher ses haricots, et en plus, sa femme ne vient pas le faire chier pour aller faire les courses; il faut juste avoir le pied montagnard 12. Arrivée à Bhaktapur 13. Une déesse toujours prête à donner un petit coup de main 14. Cour intérieure des temples, faite de sculpures en fer, de bois et de briques.

11. Rien ne vaut un bon toit en tuiles chaudes pour faire sécher ses haricots, et en plus, sa femme ne vient pas le faire chier pour aller faire les courses; il faut juste avoir le pied montagnard 12. Arrivée à Bhaktapur 13. Une déesse toujours prête à donner un petit coup de main 14. Cour intérieure des temples, faite de sculpures en fer, de bois et de briques.

A force de marcher au soleil, la faim nous a pris. Au Népal, manger n'est jamais un problème (sauf après 21h, où tout est fermé). On s'est posé à 7 dans une pièce pour 3, et on a commandé la seule chose possible: des momos. Cuisinés dans l'arrière boutique et cuits sur le trottoir sur un réchaud à gaz. C'était délicieux.

15-16 Place Durbar dans toute sa splendeur 17. Couturier de rue
15-16 Place Durbar dans toute sa splendeur 17. Couturier de rue
15-16 Place Durbar dans toute sa splendeur 17. Couturier de rue

15-16 Place Durbar dans toute sa splendeur 17. Couturier de rue

On aurait bien aimé rester plus longtemps, mais voilàtipa qu'on avait un avion à prendre le soir, alors on est rentrés à notre hôtel. Vous imaginez les derniers instants, où on ne laisse rien au hasard, on dépense nos dernières roupies en faisant la liste de tous nos cadeaux, et voir si on a rien oublié. C'est dingue comme on revient si vite à des choses matérielles après avoir passé 15j à regarder des sommets blancs et à se concentrer sur la vitesse de ses pas. C'est un début de retour à la normalité, avant le grand saut du retour. Déjà que passer par Dubaï ne va être une partie de plaisir, mais alors le retour au travail, à la routine, bref le concret de nos vies. J'écris ces lignes 3 semaines après ce retour, et sachez que tout le monde va bien; pas de dépression, pas d'envie de marcher en sandales avec un sac de 30kgs, ni d'envie de manger du Dal Baht à tous les repas. On a juste eu envie de partager tout ça avec nos proches, et ce blog en est la parfaite illustration.

So far, so good

18. Qui suis-je? Où vais je? Est-ce parce que je ressemble à un bonze que je dois m'investir dans le bouddhisme? 19. On devient tellement connus, que même le vendeur de bol tibétain, de son prénom Binod, a demandé une photo avec nous; je crois qu'il est grand temps que l'on se casse d'ici.
18. Qui suis-je? Où vais je? Est-ce parce que je ressemble à un bonze que je dois m'investir dans le bouddhisme? 19. On devient tellement connus, que même le vendeur de bol tibétain, de son prénom Binod, a demandé une photo avec nous; je crois qu'il est grand temps que l'on se casse d'ici.

18. Qui suis-je? Où vais je? Est-ce parce que je ressemble à un bonze que je dois m'investir dans le bouddhisme? 19. On devient tellement connus, que même le vendeur de bol tibétain, de son prénom Binod, a demandé une photo avec nous; je crois qu'il est grand temps que l'on se casse d'ici.

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L
bon ben les choses évolues, c'est probablement normal il a fallut reconstruire après le séisme de 2015. Bref quand j'y suis allée en 2013, On ne payait pas pour accéder au différent lieux de Katmandou. Ainsi va la vie du voyageur
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L
Eh voilà, merci mon Run pour ce second voyage, y'a plus qu'à rembourser notre bilan carbone, ça va pas être une mince affaire et préparer le prochain périple !
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F
Merci pour ces scènes de vie quotidienne très représentatives !!!!
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