Dans manga y'a des fruits
Oui, mais pas trop*. L'univers du Manga peut paraitre impénétrable, mais incontournable ici au Japon. En fait la culture visuelle est ici à base de graphisme manga et de jeux vidéos qui sont mondialement connus. Dans les magasins, les porte-clés à l'effigie de picashu, de Mario kart ou Dragon ball Z font légion. C'est tellement un art de vivre, que le manga a son musée, il est à Kyoto, mais je laisse ça aux amateurs.
Des anciens lisent des mangas papier dans le métro, tandis que les jeunes les lisent sur leur smartphone juste à côté. Les pubs vivent manga, quelles soient pour des événements, de la nourriture ou des habits. Ces visages aux yeux écarquillés et aux expressions si tranchées font parties de la vie. Dans les konbinis, on trouve même des mangas érotiques, à hauteur d’yeux d’enfants. Mais cela va être interdit à la fin du mois, car en 2020, Tokyo accueille les JO et voir des dessins de minettes à poil, ça choque les puritains shintoïstes (y’a des #@&3%$ de puritains dans toutes les religions). On va vite en acheter 2-3 avant la censure pour lire des histoires nippones durant notre vol retour. Dans mangas y’a des fruits, mais surtout des bananes.
1. ça coute rien, c'est plein de couleurs en couverture avec des jeunes filles au sourire cajoleur, mais ne vous meprenez pas, à l'intérieur plus de photos, et plus de couleurs 2. C'est mignion 3. Adolescentes en bonnet lapin à Tokyo; on en voit souvent des jeunes gens déguisés, on appelle ça le costume player ou cosplay; c'est un phénomène né avec le manga dans les années 80/90 où les gens veulent ressembler à leur héros. Mais qui veut ressembler à un lapin?
4. Moi aussi je me courbe, oui mais pas trop, devant le Shinkansen, le TGV jap, tout blanc et profilé en arrondi; dedans c'est spacieux; il y a 8 ou 16 wagons, et avec toujours 3 où l'on peut fumer
*Afin de ne pas perdre mon lectorat de -30 ans qui n'a pas vécu les années 80, ni celui de +60 qui a oublié avoir vécu les années 80, je me dois d'expliquer ce jeu de mots. Il vient d'une pub de Richard Gotainer qu'on voyait à la télé sur antenne 2 et la Une, et c'était ça (si vous êtes accroc, vous pouvez ensuite glisser sur Belle des champs).