Asi-Beauce-anga
Dix heures de vol pour au final n’avoir qu’1h de décalage. On devrait faire ça plus souvent en fait.
Le passage en douane est d’une formalité déconcertante, no visa, grand sourire, un tampon et welcome. On the road again, on hésite un peu car pas de gps et des cartes approximatives. Ici conduire c’est d’abord à gauche. Keep left, keep left, keep left. si on veut rester vivant.
Comme on est un peu joueur, on quitte l’aéroport sans argent local, le rand, et on se dit que la visa ou master card va nous sauver. Perdu. Au premier péage on est comme des blaireaux de touristes à négocier un passage gratuit car bien sur les cartes ne passent pas. Tout ça pour 9 rands, soit 50cts d’€. La caissière a un grand sourire, nous aussi, quand la barrière s’est levée. A partir de là, nous roulons vers l’est, sur la route de Nelspruit, et ce sont à perte de vue des champs plats de maïs, patates, et centrales nucléaire qui nous entourent. Une sorte de Paris-Orléans en plus grand. Rien n’est irrigué, c’est donc quil doit pleuvoir assez souvent. Bingo, voilà notre prmière pluie qui tombe par 25°.
C'est un rituel, dès que j’arrive dans un pays, je passe par un supermarché pour jauger l’ambiance. Ici la bière c’est la Castle, le ricoré c’est le Ricoffy et les papayes sont mûres à souhait. Première nuit à 10,000km dans un lodge en bois et ventilo colonial au plafond. Prenons des forces, car demain le brulement de rétine va commencer.
So far, so good